La mobilité internationale des étudiants

16 février, 2024

Un séjour dans un autre pays est toujours riche d’expériences et cela constitue un atout dans Le CV d’un étudiant. Ils sont de plus en plus nombreux à décider de partir pour quelques mois ou dans le cadre d’une année de césure. De multiples possibilités existent : la poursuite d’études dans un autre pays grâce à un échange, les stages, mais aussi diverses formes de volontariat, ou encore les PVT (Programmes Vacances Travail).

Un guide gratuit pour se préparer

Le Guide de la Mobilité internationale, édité aux Editions du Club, est destiné aux étudiants qui vont partir, mais aussi à leurs parents, et aux services des établissements d’enseignement supérieur susceptibles de rencontrer et accompagner les étudiants dans leur démarche. Il a pour objectif de donner toutes les informations pratiques utiles depuis la préparation du séjour, jusqu’à la valorisation de cette expérience au retour. Vous pouvez le consulter en version numérique sur https://www.leseditionsduclub.fr/#collection-guides

 

Des aides facilitant la mobilité

Les bourses Erasmus sont accordées aux étudiants participant à ce programme, dans le cadre d’un échange universitaire ou d’un stage. La demande doit être faite auprès du bureau des relations internationales de son établissement, 6 à 12 mois avant le départ. Le montant est entre 200 € et 600 € selon le groupe auquel appartient le pays de destination. Plus d’informations sur https://agence.erasmusplus.fr/2023/01/05/comment-est-calcule-le-montant-de-la-bourse-erasmus/  Les étudiants français venant d’outre-mer perçoivent une bourse de 700 € compte tenu de leur éloignement. Pour les mobilités de stage, un complément de 150 € s’applique à ces montants.

L’aide à la mobilité internationale est destinée aux étudiants qui partent dans le cadre d’un programme d’échanges ou pour un stage. Elle est complémentaire à la bourse sur critères sociaux. Le montant s’élève à 400 euros par mois. La durée du séjour de l’étudiant doit être comprise entre deux et neuf mois consécutifs. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F380

Des bourses spécifiques par pays

Pour le Royaume-Uni : le British Council propose la bourse en droit Herbert Smith Freehils Entente cordiale aux étudiants d’un niveau Master 1 et plus en droit, pour suivre une année d’études au Royaume-Uni.

Pour l’Allemagne : l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) attribue des bourses pour certaines études, pour faire des stages, ainsi qu’aux futurs enseignants :  https://www.ofaj.org/jeunes-adultes/trouver-une-bourse-pour-partir-a-l-etranger.html Le Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne propose des aides à la mobilité pour effectuer un séjour de recherche (Master 2 et thèse) ou un stage (à partir du niveau Master 1) dans le domaine des sciences humaines et sociales, en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Pour les Etats-Unis : la Commission franco-américaine a créé la bourse Fullbright pour les étudiants français ayant validé 3 ans d’études minimum au moment du dépôt du dossier, ayant une très bonne connaissance de l’anglais et qui souhaitent poursuivre leur cursus (Master ou Ph.D.) aux Etats-Unis : https://fulbright-france.org/sites/default/files/documents/catalogue_bourses_2023-24.pdf

Pour le Canada : les bourses destinées aux étudiants étrangers ne sont accessibles que dans quelques établissements et réservés aux étudiants ayant d’excellents résultats scolaires : www.studycanada.ca/french/scholarships.htm. Les demandes doivent être faites directement auprès de chaque établissement.  Le programme BESC Vanier vise à recruter des étudiants de doctorat pour étudier dans les universités canadiennes : https://greatyop.com/bourses-etudes-superieures-canada-vanier/

Pour l’Australie : dans les catégories des Australia Awards, bourses financées par le gouvernement australien, les ressortissants français peuvent postuler aux Endeavour Scholarships and Fellowship à partir du Master’s Degree .Il existe des bourses des universités : pour financer en partie ou intégralement les frais de scolarité, à partir du Master. Un bon niveau académique est requis : www.guide-australie.com/bourses-etudes-australie.html

Les bourses pour un séjour d’études dans d’autres pays : les possibilités de bourses pour partir étudier à l’étranger sont nombreuses, mais elles concernent le plus souvent les doctorants, parfois les étudiants en Master. Il faut se renseigner auprès de l’établissement pour lequel on postule, concernant les bourses locales.

Des solutions pour financer son hébergement 

Etant donné qu’il s’agit du premier poste budgétaire, voici quelques solutions pour supprimer ou diminuer ce poste budgétaire, pour les jeunes qui ne partent pas dans la cadre d’études, mais pour perfectionner leur anglais :

  • Les séjours au pair : un hébergement et les repas sont assurés en contrepartie de la garde d’enfants.
  • Le Wwoofing : pratique répandue notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande, mais qui existe dans beaucoup d’autres pays. Le jeune est également nourri et logé, en contrepartie de quelques heures de travail dans des fermes biologiques. Se renseigner sur www.wwoof.org
  • Le «free accomodation» en auberge de jeunesse en échange de quelques heures de travail, par exemple à l‘accueil, ou pour l’entretien.

Une carte de réduction

La carte ISIC (International Student Identity Card) donne droit à des réductions dans divers hébergements (hôtels,..), dans de nombreux sites culturels (musées, théâtres) et aussi pour des divertissements, du shopping… Elle permet également une réduction sur les tarifs dans les transports (avion, train, location de voiture).